Lia Leveillé
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Tout commence!

6/16/2020

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Chroniques et réflexions autour de l'action 4m2, du non-retour à l'anormal, des mobilisations actuelles et à venir.


La crise COVID a fait bouger des lignes. Elle a aussi libéré un espace de pensée. Elle fait émerger et rendre visible des dysfonctionnement qu'on ne pouvait plus ignorer. Par "Tout commence!" des citoyens et des citoyennes ont tenu à exprimer leur aspiration à ne pas redémarrer comme avant la crise. Que nos sociétés deviennent plus humanistes, solidaires et mettent en place un fonctionnement plus durable et local.
À la croisée des luttes qui sont en train de se faire entendre à travers le monde, le symbole "quatre mètres carrés" est en train de s'installer en événement récurrent. Chronique d'un commencement.

Pour en savoir plus sur "Tout commence" et l'action 4m2, voici les liens vers les réseaux : 

Facebook : https://www.facebook.com/groups/toutcommence/
Instagram : https://www.instagram.com/tout.commence.4m2/?hl=fr

4 mai 2020
L'appel du 4 mai, réunissant près de 55'000 signatures, est déposé à Berne
(
https://appeldu4mai.ch/)

4-15 mai 2020
On trace des carrés au sol, ici et là. On inscrit sur le bitume nos revendications. On se fait contrôler par la police. On s'installe dans la répétition.
Puis, on laisse la place à la Grève du climat (
https://climatestrike.ch/fr/)


13 mai 2020
Cornavin aujourd’hui.
L’un des carrés a une existence qui me motive beaucoup :
Quand je suis arrivée, il était à moitié effacé par la pluie, je l’ai complété.
Je me suis éloignée un moment et quand je suis revenue, on y avait ajouté « Pas de retour à l’anormal » en rouge.
C’est, pour moi, une démonstration de ce en quoi je crois :
- complémentarité
- collaboration
- co-construction
- passage de relais


14 mai 2020
Fatiguée de Facebook, je propose une assemblée virtuelle. Elle a lieu le 14 mai :

Assemblée virtuelle – 14 mai 2020 – Un résumé délié
 
D’abord, on s’est cherché·es un peu du regard, du micro. On a balbutié le commencement, puis attendu un peu.
Certain·es n’avaient pas de micro, ou pas de caméra, ou une mauvaise connexion. Alors on s’est adapté·es.
D’autres avaient accumulé beaucoup trop de fatigue, ou avaient besoin de partir plus tôt. D’autres encore n’étaient pas encore là, alors plutôt que de suivre un ordre strict, on a posé les choses au moment où elles venaient.

Présentations
Pendant les présentations, qui ne seront pas transcrites, il a eu une question sur le 15 mai :
« Quelles sont les actions prévue pour le 15 mai, la grève du climat ? »
-       Radio et actions à découvrir sur :

o   https://www.challengeforfuture.ch/?lang=fr
o   https://www.facebook.com/GreveDuClimatSuisse/


Envies et questionnements
Cette rencontre virtuelle a été proposée pour discuter de vive voix hors des réseaux sociaux. L’une des envies était aussi de permettre à des personnes qui ne se sentent pas forcément « légitimes » mais qui sont pourtant bien présente, de venir écouter, discuter, questionner, s’exprimer.
En ressortent :
  • L’envie de faire quelque chose, d’agir, que ce soit sur le plan civil ou artistique.
  • L’envie de connaître mieux les différents mouvements et ce qui se met en place.
  • L’envie de lier les différentes actions.
 
Initiatives existantes (liens, complémentarités)
L’une des questions qui a été posée c’est de savoir si la multiplicité des initiatives et actions est plutôt quelque chose à rechercher ou à éviter ?
Est-ce que la convergence des luttes peut fonctionner ?
On pense que s’il y a un socle, un « plus petit dénominateur commun », qui serait, par exemple, la lutte pour l’écologie et le climat. Par-dessus ce socle, les différentes personnes ou mouvements pourraient avoir des mobilisations différentes sans pour autant devenir antagonistes. Par exemple, une personne va vouloir s’investir auprès des égalités, une autre va donner plus de son temps pour la lutte contre la précarité, une autre encore va se mobiliser pour diffuser la monnaie Léman….. On pense donc positif qu’il y ait de nombreuses initiatives.
Une question est posée sur les 4m2 et leurs propositions. L’interprétation proposée est la suivante :
  • C’est une mobilisation citoyenne qui s’inscrit dans la suite de l’appel du 4 mai. Histoire de dire qu’on est toujours là, même si la pétition a été déposée.
  • Elle permet à tout·e un·e chacun·e de se mobiliser (simple à réaliser, ne nécessite aucune compétence, ne nécessite pas de matériel spécifique…) elle permet donc de continuer à faire vivre l’appel du 4 mai et surtout, c’est une action assez légère pour qu’un grand nombre de personne puisse agir à sa manière, faire exister les revendications.
  • En revanche, ce n’est pas une action qui formule des propositions ou mesures concrètes. C’est vraiment un appel.

Idées liens, articles, vidéos, livres, ressources diverses et inspirantes
Proposition de créer une bibliographie qui regrouperait les articles, sites, vidéos, livres, auteur·es qui nous inspirent et de la compléter au fur et à mesure. À suivre…
Divers
Parmi les documents cités pendant l’assemblée et qui n’ont pas pu être partagés, voici quelques liens :
  • https://www.apres-ge.ch/system/files/documents/page/manifeste_apres_5.5.20.pdf
  • Analyse et revendication du collectif Grève du 15 mai
  • https://unautremonde.ch/
 
On termine en se disant que c’est un début et que ce serait bien de refaire !

4 juin 2020
20m2 – 04.06.2020
​

On revient avec 20m2. Espace de discussion élargi. On a besoin de se voir et de se définir. Les résumés hebdomadaires commencent : 

On a tracé des carrés, l’ambiance était joyeuse.
On a écrit nos envies, les photos le raconteront mieux que les mots.
Puis on s’est assis·es en cercle et on a parlé de manière circulaire. La prise de mots-clés s’est faite à même le sol, transformé pour l’occasion en carnet de notes éphémère.
La question principale était de savoir ce que l’on faisait avec l’action « #4m2 », et comment on la fera grandir. Quelle est sa spécificité? Quels sont ses avantages? Comment s’inscrit-elle dans le paysage des autres luttes et actions dont elle est proche? L’une des pistes est le fait qu’elle s’intéresse de près – parmi les autres revendications – à l’Humain.
Une idée a surgi de travailler avec tou·tes ceux·elles que ça intéresserait à construire 4-5 points clairs, défendus par #4m2. En d’autres termes, de déterminer ce qui constitue les arguments principaux du mouvement, ce qui permettra aussi de mieux communiquer.
Nous pourrons investir l’été 2020 pour prévoir des jours de travail plus assidu sur la définition du mouvement et les démarches futures.
Sur le moyen de travailler, plusieurs idées ont été avancées. Notamment l’importance de mettre en avant les compétences des un·es et des autres, afin d’exploiter nos complémentarités et mieux aborder un travail sur le long terme mais aussi de permettre un travail décentralisé, pour que les personnes de toute la romandie (du monde? de l’univers?) puissent faire grandir le mouvement.
Plusieurs fois a été soulevée l’importance d’AGIR. D’imaginer des actions, de continuer à faire des choses. Des carrés, des manifs en vélo, etc. L’action #4m2 a ce bel avantage d’être ultra-démocratique, de par son accessibilité tant financière que logistique. On peut continuer à réfléchir à des actions qui permettent aux gens de faire acte d’engagement.
Tout le monde à relevé l’importance de se rencontrer, de discuter et de partager les opinions. Nous avons donc décidé, pour Genève, de nous fixer une heure hebdomadaire pour nous rencontrer régulièrement. Tout le monde est le·la bienvenu·e et personne n’est obligé·e de venir. Tout le monde peut préparer ou apporter un sujet ou des éléments de réponse, pour continuer d’avancer.
On a songé se trouver un Quartier Général, mais l’idée d’avoir ces discussions en public s’est imposée, ainsi est née l'idée d'un Carré Général : tous les mardis, 12h-13h, quelque part dans la ville, toujours au même endroit.
On invite tout le monde à nous/se rejoindre, dans une ville ou l'autre, annoncer le lieu, et profiter pour continuer à occuper l'espace public par la pensée plutôt que par la consommation, par la rencontre et l'échange plutôt que anonymisation.

À mardi prochain - Tout commence !

09 juin 2020
20m2 09.06.2020

Il pleut. On se retrouve dans un café.

Un cahier a été apporté. On décide qu’il sera « customisé » pour devenir un cahier de « Tout commence ! » et que le texte du mouvement (« Ami•es
Demain est annulé » etc… ) sera écrit sur les premières pages.
Puis, avec l’accord du café, on le laissera sur place en libre accès, pour qu’on y inscrive les notes des prochaines réunions et pour que tout·e un·e chacun·e puisse, à tout moment, y mettre ses pensées sur « Tout commence! »

On discute.

Il y a la question de savoir comment communiquer vers l’extérieur et vers quels médias renvoyer. Entre Facebook, Instagram, Telegram (qui est plus confidentiel), est-ce qu’on pourrait être plus lisibles sur ce vers quoi on renvoie?
On reparle de la définition de « Tout commence! » et des carrés.

Une idée propose que l’on garde un espace d’expression hebdomadaire (les mardis de 12h à 13h), et qu’en parallèle, des groupes de travail se forment pour des actions et démarches spécifiques. Chacun·e peut s’investir dans un ou plusieurs groupes, à la hauteur de ce qu’iel peut faire, en terme de temps et d’implication.

Une idée suggère que les carrés, par leur forme et leur structure, peuvent devenir un mouvement qui lie les autres luttes. Son format se prête aux Mindmapping et peut faciliter la mise en lien des différentes causes.

Il y a l’envie de ne pas s’arrêter pour l’été! De continuer à agir. De trouver des moments d’action, des dates importantes ou symboliques.

Première date mentionnée : le 15 juin, avec la reprise de certains vols à l’aéroport de Genève.
L’envie de sensibiliser sur la surconsommation des vols. Les propositions seront mieux partagées par un groupe dédié, et une action pourrait se mettre en place en fonction des forces en présences. On propose de prendre contact avec les mouvements pour le climat.

On se dit qu’un calendrier pourrait permettre d’être plus au clair sur l’organisation à avoir. Trouver des délais et des dates pour s’organiser et créer des groupes d’actions.

On se dit « à ce soir », à la manif’ « Black lives matter ».
​
À mardi prochain!

16 juin 2020
20m2 – 16.06.2020
Plainpalais.

1, puis 2, puis 3.
Craie au sol, formes libres autour de carrés.
​

On débriefe de la semaine précédente et des luttes qui se sont manifestées.
On sourit du zèle policier pour arrêter les cyclistes qui ont répondu à l’action de XR la veille.

Tiens, à propos, une voiture de police arrive, puis, s’arrête. « Bonjour– Bonjour – Qu’est-ce que vous faites? – On dessine à la craie sur le sol – Bon, d’accord » et au revoir...
Ça doit faire peur, la craie.

Une personne s’arrête, puis, une autre. La conversation s’installe. On questionne ce qui a changé, ce qui a surpris pendant la crise COVID. On demande : « Qu’aimeriez-vous changer? ». On est ravi·es de l’intérêt suscité par nos traces éphémères.

Photos, rires, beaucoup d’humour.

Et plus précisément, ce qui a été dit aujourd’hui :

Toujours dans l’idée de spécifier le mouvement, on se dit que la caractéristique principale est son lien à la crise COVID. L’arrêt a fait émerger des prises de conscience. On doit garder cette trace, ce marqueur de l’histoire.

Le mouvement 4m2 a par ailleurs été marqué de la fragilité du droit de manifester et d’occuper l’espace public.
On est peu aujourd’hui, mais on relève l’importance d’être toujours là. De rester visibles, de rester actif·ves.

Une sorte de « midi debout », un endroit où chacun·e peut venir avec ses envies, ses craintes, ses questions, ses propositions. Un endroit pour discuter, déconstruire, rebâtir. Un endroit où il y aura toujours quelqu’un·e. Qui sera la base de départ des actions.

Un lieu de convergence aussi. La définition avance : un carré (quatre angles droits et quatre côtés égaux) sur lequel peuvent converger les différentes luttes. Un carré – quoi de plus simple – où retrouver le plus petit dénominateur commun, pour réunir. Pour offrir un espace de rencontres.

La crise a offert une prise de conscience. On a vu la précarité, la pauvreté, les injustices sociales, les oublié·es. On a vu les enjeux climatiques. On a pu prendre conscience de la valeur du temps, de la valeur du ciel sans avions. Un temps que nous avons pris pour nous mobiliser et qu’on continuera à prendre.

À mardi prochain!

22 juin 2020
20m2 – 23.06.2020
Plainpalais.

​À trois, on arrive de manière très coordonnée. En même temps, on avait dit midi. Midi, donc.
Les gestes sont de plus en plus assurés, efficaces. On traces nos carrés, on écrit nos pensées. Les passant·es nous lisent, discrètement.
Un passant s’arrête, on se connaît, on lui raconte. Au bout de quelques phrases : « Ah mais oui! ». Il en a entendu parler, dit qu’il faudrait qu’on en parle dans les médias.

Puis, on se réfugie tout près, autour d’un chêne à l’ombre salvatrice. On constate que comme les carrés ne sont plus habités, les personnes ne jettent plus qu’un regard distrait sur nos mots. De l’importance d’être présent·es...
Une quatrième personne nous rejoint. Nous accueillons avec plaisir ses expériences dans d’autres mouvements. Ça parle convergence tandis que deux coccinelles copulent sur l’auriculaire gauche de l’une d’entre nous, honorée d’être un accueil assez inspirant pour les ébats coccinellidaesques.

Trois sujets vont occuper nos discussions :
- La convergence des différents mouvements, manifestes et appels
- La préparation de l’appel aux nouveaux·elles élu·es genevois·es en septembre
- La mise en place des « midis debout ».

Tout se lie.

La convergence se met petit à petit en place et relie « Tout Commence! » à d’autres groupes et mouvements (notamment : « après-ge », « XR », « climate strike »...). On parle aussi de HackaMotion (bien commun politique) et de l’importance d’unir les voix pour septembre et pour la suite. Tout en reconnaissant l’intérêt d’avoir plusieurs groupes et mouvements différents.

Il semble important de continuer les mardis midis, pour plusieurs raisons :
- Le bel enthousiasme qu’a éveillée la crise risque de s’essouffler avec les reprises de un·es et des autres. La récurrence permettra de maintenir le souffle.
- Il y a des personnes qui ne se rendent pas compte que leurs avis et leurs opinions sont importantes et légitimes. Les mardis midis sont un endroit ouvert à la discussion, au partage, à l’information sur les différents mouvements, associations etc.

On en vient donc à l’idée des « midis debout, tout commence! ». L’idée, en leur donnant un nom, est de pouvoir en parler à large échelle, de les médiatiser. Un sous-groupe sera créé avec les personnes qui seront intéressées à mettre en place ces rendez-vous.

On souligne notre souhait que cela ne se transforme pas en séances de travail. En revanche, des groupes de travail peuvent s’y créer, au gré des discussions. Les « Midis debout », c’est un endroit où les informations et les idées se partagent et surtout, un endroit où l’on prend le temps de se voir en chair et en os, tout en occupant l’espace public.

Comme la « grande convergence » (ce n’est pas peu dire) nécessitera une assemblée, on envisage de la préparer pour un mardi midi. Cette assemblée pourrait inaugurer les « midis debout, tout commence! » mais sera la seule « séance » des MDTC (ouais, ça sonne pas encore bien, mais on trouvera un joli nom). Par la suite, une fois la grande convergence entamée, les midis debout poursuivront leur destin d’espaces d’échanges.

On propose que l’assemblée de la grande convergence serve à trouver le plus petit dénominateur commun aux mouvements. Pour avoir un point sur lequel les voix s’unissent. Un fondamental sur lequel se rejoindre.

Le processus d’animation de la séance et de recherche du dénominateur est même discuté. À affiner.

En bref, aujourd’hui, en mettant les choses en lien, on a continué à mettre en place. Et on continuera!
​

Vous venez mardi prochain?



30 juin 2020
20m2 – 30.06.2020
Plainpalais.

À quatre, on a tout de suite envie de parler.
On trace tout de même nos carrés et un monsieur passe, fâché. « Ça ne sert à rien ce que vous faites, chacun doit s’y mettre! Ça ne sert à rien! » On lui demande des conseils, mais il semble vraiment fâché, mais pas indifférent.
Une autre personne passe, la même que la semaine dernière. « Vous êtes toujours là? » « Oui! Tous les mardis à midi! ».


On s’assied par terre et le partage d’idées commence.


On reparle de la « Grande convergence », la grande assemblée qui réunira le plus possible de mouvements pour faire appel aux politiques.
On aimerait que ce soit dehors.
On pense qu’il faudrait demander une autorisation.
On aimerait qu’il y ait du monde.
On est prêt·es à organiser ça.


S’il s’agit, en premier lieu, de faire converger les mouvements, appels et manifestes liés à l’urgence climatique et à la transition.


Par ailleurs, « 4m2 » semble de plus en plus se dessiner comme étant une belle plateforme liant différentes luttes. Les luttes pour plus de justice sociale, d’égalité, de solidarité se rejoignent inévitablement avec les luttes pour le climat.
On peut, par exemple, fort bien comprendre que les personnes qui ne savent pas comment elles pourront boucler le mois, ou celles qui craignent pour leur statut administratif, ou celles qui sont isolées, ou qui vivent toute forme de discrimination, n’aient pas assez d’espace mental pour s’impliquer dans les questions liées au climat.


On évoque la pyramide de Maslow. Parce qu’on pense qu’il faut se questionner sur l’essentiel. L’essentiel pour chacun·e.


On se dit qu’il faudrait pouvoir « désacraliser », ou « démocratiser » les discours des luttes. Les rendre plus pragmatiques et concrets. Il y a ce défi qui revient, sans que l’on ait encore de piste pour le relever : le défi de faire circuler les informations là où elles ne circulent pas. On évolue – notamment via les réseaux sociaux – au sein de bulles d’opinions plus ou moins proches de nous. Or, une incroyable force de vie se trouve en-dehors de ces bulles et pourraient former un élan extraordinaire si les informations pouvaient les atteindre. On donne un exemple de discussion « one-to-one », bienveillante et non-jugeante qui fait jaillir des étincelles. Comment diffuser?


Puis, une conversation très intéressante se noue au sujet des politiques. On parle de l’éloignement des politicien·nes avec « le terrain », éloignement provoqué sans doute par les carrières politiques.
On évoque l’idée selon laquelle le·la politique devrait sans cesse garder un lien avec les acteur·trices des domaines sur lesquels il·elle travaille. Et non seulement avec les personnes dont les noms se trouvent dans son carnet d’adresse.
On devrait pouvoir, avant chaque décision politique, réunir une assemblée des personnes concernées. Quitte à proposer une équipe dont la tâche serait de réunir à chaque sujet un groupe le plus représentatif possible. Une équipe qui s’attellerait au travail de recherche et de prise de contact.


L’exemple qui a donné lieu à cette discussion est le décalage fréquent entre les décisions de politique culturelle et la réalité de la vie des artisan·es et travailleur·euses de la culture.
Alors qu’on pourrait en parler. Expliquer. Montrer.


Si ces sujets vous intéressent, on sera là, mardi prochain, à midi, à Plainpalais
Si des sujets vous semblent manquer, on sera là, mardi prochain, à midi, à Plainpalais
Si vous avez envie de bouger, on sera là, mardi prochain, à midi, à Plainpalais
SI vous ne savez pas trop quoi, mais envie de discuter, on sera là, mardi prochain, à midi, à Plainpalais!

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